Isabela

Tout d’abord un petit retour sur « l’affaire du passeport volé et retrouvé ».

Dans l’affaire, à part quelques billets (une trentaine de dollars), il n’y avait pas de mal mais il manquait quand même le petit formulaire qu’on remplit dans l’avion (celui dont on ne comprend jamais trop quelles sont les questions posées et qu’on gribouille n’importe comment).

Le gentil monsieur de l’ambassade nous apprend donc qu’il s’agit d’un «Movimiento Migratorio », que celui-ci sera indispensable pour sortir du pays et qu’il n’y a pas de problème mais une solution : en demander un autre à la « Direccion Nacional de Migration »

Un taxi plus tard nous voilà rendu. Et là, miracle, nous sommes en terrain connu : un ticket à l’entrée, attente de l’appel de celui-ci sur l’écran pour connaitre le guichet, fonctionnaire qui nous dit des choses qu’on ne comprend pas, signature en bas d’une page, coup de tampon, passage à la caisse ($5,merci), remise d’un document et voilà c’est fini !

Exactement comme en France !

(Au passage on remarquera que le bout de papier qu’on a sagouiner dans l’avion a été saisi informatiquement et qu’en conséquence sa remise sous forme physique à la frontière semble assez superflue.)

Conclusion : j’aime beaucoup l’universalité de la fonction publique, ça a quelque chose de rassurant je trouve, pas vous ?

Autrement ISABELA, la plus grande des îles GALAPAGOS, n’est pas coupée du monde comme on le croyait, internet est aussi arrivé là !

Seul le sud est habité, il y a une superbe plage de 3 kms et quand il fait beau (et très chaud) ce qui est le cas depuis 3 jours, ça ressemble à çà :

collage Isabela

Par contre la ville est un village dont les routes sont en terre, et l’impression ressentie est celle d’un retour arrière dans le temps !

Et puis comme dans toutes ces îles, il y a des animaux un peu partout ce qui donne des panneaux rigolos.

Panneau

En allant voir le centre de préservation des tortues de l’île, nous avons croisé quelques oiseaux sur notre chemin ….

collage oiseaux

… et bien sûr de nombreuses iguanes, dont une qui a marché sur le pied de Martine (qui n’est pourtant pas bien grand) !

collage iguanes

La coupable est en bas a droite (et on la voit mijoter son forfait sur la photo en bas a gauche) !

Après cette balade d’une heure environ nous avons vu les tortues du centre de préservation.

collage tortues

Il y en a une qui ressemble à E.T. (Spielberg serait-il venu dans le coin ?) et une autre qui essaye de s’évader……

Nous avons même une sextape (avec le son !) de deux tortues, mais Martine refuse que ce blog dégénère et ne devienne un repaire de pervers !

Voilà, demain nous reprenons ce qu’ici ils appellent un ferry pour regagner Santa Cruz. En fait c’est un petit bateau qui contient une vingtaine de personnes assises côte à côte et qui avance de toute la puissance de ses deux gros moteurs hors-bord.

Ca dure deux heures et demi, ça cogne sur les vagues, on a bien du mal à ne pas être malades et on finit complètement trempés (même le slip !). Du coup on a acheté des comprimés contre le mal de mer (ici on n’achète pas une boîte, on te découpe la plaquette pour te donner juste le nombre de pilules nécessaire) et puis on va serrer les dents !

Allez, Topette !

5 réflexions sur « Isabela »

  1. Quel plaisir de vous lire à chaque fois !
    Profitez surtout mais si vous pouviez nous envoyer un peu de soleil et de chaleur ce serait vraiment super !!
    Martine tu nous manque au sport alors on parle de toi comme ça c’est comme si tu étais un peu avec nous !!!
    La bise à vous 2

  2. Ha non, l’iguane qui marche sur le pied, ce n’est pas possible!
    Le soleil et la plage donnent envie. Et bon courage pour le bateau!

  3. vingt dieux de vingt dieux ca doit etre tres beau ce coin
    le principe de l’administration c’est de te remettre les pieds sur terre
    allez topette

  4. Je trouve ça rassurant que l’administration reste la même au bout du monde ! Ça fait un point de repère non négligeable, et c’est toujours plus sain que d’aller manger dans un mac do “-”
    Merci pour les nouvelles d’ET…. Il a eu raison de choisir le paradis ;o)
    La plage : put*in ça fait rêver 😀

  5. J’arrive ici un peu tard. J’imagine que vous êtes arrivés à Santa Cruz depuis !
    La traversée s’est bien passée ??

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