Dans la Vallée du Paradis !

Eh oui son nom est issu de l’espagnol “Valle paraiso” qui signifie “Vallée Paradis” et ses 300 000 habitants pour leur part la surnomme affectueusement “Volpo”.

Vous avez compris, après avoir traversé l’Amérique du Sud de l’ Atlantique au Pacifique nous voilà échoués dans la deuxième ville Chilienne, port mondialement connu dont le nom est synonyme d’aventure et de grand large, j’ai nommé Valparaiso.

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Après les immensités plates et semi désertiques de la Patagonie balayée par les vents, le passage de la frontière Argentino-Chilienne entouré de neige (3500 mètres d’altitude oblige), le charme de cette ville colorée aux quarante-cinq collines (ou cerros en espagnol) nous a tout de suite séduit.

collines

Du coup nous allons y passer 7 jours dans un petit appartement  confortable et coloré, rénové par des artistes locaux. Il est situé sur une colline forcément (à part le quartier du port, toutes les maisons sont dans les collines) et à l’abri des tsunamis d’après la pancarte plantée à cinquante mètres de la maison.

appart
tsunami

Car ici la mer est toujours présente au bout d’une rue, ou plutôt en bas d’une rue, et on la voit d’un peu partout à chaque croisement. On peut d’ailleurs passer des heures assit sur un banc à regarder la valse du chargement/déchargement des containeurs sur le port en pleine activité.

Ici leur truc c’est le graph et nombre de maisons en sont recouvertes. Mais ces graphs n’ont souvent pas réellement de message à passer, c’est plus du dessin voire, dans pas mal de cas, pour faire ressortir un hôtel ou un restaurant du reste des habitations. Ceci étant, ça colore gentiment le paysage et puis sans eux les maisons recouvertes de tôles ondulées ne ressembleraient qu’à de vulgaires hangars agricoles (un peu comme dans la campagne française en somme).

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Par contre, autant les maisons bleues accrochées à la colline c’est joli (Maxime sort de ce corps …), autant ça rend les visites fatigantes ! Pas bêtes, les locaux ont depuis longtemps mis en place un réseau de funiculaires (ascensores en espagnol) et un réel ascenseur pour gravir toutes ces collines. Mais forts de mollets d’acier acquis depuis le début de son périple, la team Topette ! fait tout à pied, même les escaliers interminables !

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escaliers

Il y a aussi un vieux trolleybus qui permet de sillonner la ville mais uniquement sur le plat. Il appartient maintenant au patrimoine de la ville et est souvent utilisé pour la représenter.

cars

“Homme libre, toujours tu chérira la mer ” disait Baudelaire, et Pablo Neruda (célèbre poète chilien) était de ceux-ci même si, disait-il, il était un marin de terre préférant la contempler de sa maison de Valparaiso plutôt que de naviguer dessus. Cette maison assez étroite de cinq étages est devenue un très agréable musée d’où l’on a une vue sublime sur tout le port.

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Comme tous les sud-américains apparemment, les chiliens aiment beaucoup les animaux. Les chiens, bien sûr, qu’on croise partout mais aussi les chats plus discrets mais bien présents dans cette ville, aux fenêtres ou en peinture sur les portes !

Autrement nous avons l’impression d’être devenus millionnaires, le peso chilien ayant une valeur dérisoire (767,73 fois moins que l’€uro) nous payons facilement les choses des milliers de pesos alors qu’en réalité cela ne représente que quelques €uros. De plus la vie n’est pas très chère, nous avons mangé au restaurant pour 8000 pesos à deux (entrée, plat, dessert, boisson et plus faim !). Faites le calcul, de tête comme nous …….

Parfois les maisons sont carrément accrochées au-dessus du vide. Pourvu que les termites ne sévissent pas ! Et une terrasse bien placée pour prendre le café en regardant la ville s’agiter ….

Les chiliens sont très sympas et rendent facilement service. A notre arrivée à la gare routière en provenance d’Argentine, nous avons retiré de l’argent au distributeur puis nous avons pris le premier bus qui passait. Comme le billet était gros et que le chauffeur n’avait pas la monnaie, il nous a laissé voyager gratuitement. Nous avons demandé à un voyageur quand il fallait descendre et celui-ci nous a carrément emmené jusqu’à notre destination en discutant et en portant un de nos gros sacs. Comme il mangeait des cacahuètes qu’il venait d’acheter pour l’apèro, il nous en a offert un sachet, et il est partit en nous souhaitant un bon séjour. Ca commence très bien !

 Allez, Topette !

10 réflexions sur « Dans la Vallée du Paradis ! »

  1. Yyyiiiihhhaaaaaa ! Encore un bon moment passé à vous lire.
    Je vois que même au bout du monde vous êtes des accrocs au sport. C’est bien suis fière de vous.
    Les photos sont belles les paysages magnifiques. 7 jours dans un appart comme ça., elle est pas belle la vie ???
    Profitez !!
    La bise

    1. En fait les mollets sont d’acier mais j’ai mal aux cuisses !
      Et ce que les gens ne savent pas forcément c’est que j’ai le vertige alors c’est quand même terrible quand je suis en haut d’un escalier vertigineux… m’enfin faut bien redescendre !
      Et ça confirme ce qu’on s’était déjà dit à Buenos Aires : en rentrant on repeint la maison !

  2. avec de la deco et des couleurs aussi belles, les gens ne peuvent qu’etre sympas et si en plus il y a des cahutes a l’apero, vais passer ma retraite la bas moi, enfin faut voir le climat….
    allez topette

    1. Le Centre, autour de Santiago et Valparaíso, bénéficie d’un climat presque de type méditerranéen, avec des étés chauds et secs, des hivers doux et pluvieux. Moyenne des températures diurnes de 28 °C en été et de 10 °C en hiver.
      En ce moment on est en plein hiver et on est en tee shirt l’après midi (entre 17 et 20 degrés).
      Et pour visiter cette belle ville il faut grimper et ça donne chaud !
      On les a bien méritées les cahouettes !!!

    1. Nous aussi on a beaucoup aimé… moins les pentes raides pour visiter ! Mais c’est vraiment très beau au soleil !

  3. Merci pour toutes ces couleurs car chez nous , pas beau du tout. Août pire que Juillet , du jamais vu !!!
    Et dire que cet hiver , tu vas continuer de nous inonder de couleurs; mais cela nous évitera de déprimer!
    bonne pause dans le paradis aux couleurs

    1. Pas d’inquiétude on vous réchauffera dans 15 jours en Polynésie !
      Et bonne nouvelle, j’ai trouvé une carte postale… mais pas encore le timbre ! Affaire à suivre…

  4. Salut les Vallaricatopettes,

    Superbes couleurs dans cet ancienne “capitale de la navigation” vers le pacifique (avant la construction du canal de Panama). Ensuite le “port relais” sera San Francisco !!
    J’aime bien la maison avec la terrasse noire et blanche.
    Et dire que nous sommes obligés de respecter le “nuancier de peinture autorisés” lorsque nous repeignons nos maisons en France.
    Ca ma rappelle deux voisins (Rue A. France) qui sans demander quoi que ce soit ont refait leur murs en orange avec les volets violets !!! Ils devaient êtres Chiliens ?
    En tout cas, je pourrai peut être trouver du boulots dans les “ascensores” si je devais migrer au Chili.
    Super, si vous avez besoin d’un “liftier” pour les funiculaires ou les ascensores, j’arrive !!!
    A+

  5. Tu n’as pas choisi la plus moche maison : c’est un resto avec vue sur la mer !
    Et justement on a vu le seul vrai ascenseur (les autres sont des funiculaires) et il était en panne !
    Tu peux venir bosser, c’est une ville bien agréable et pas trop grande…

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